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Eglises danoises

La Filips Kirke du quartier Amager à Copenhague

Publié le 09/03/2014 à 14:26 par princesdanoisacopenhague

 

 

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Sur la frise du porche, les mots de l'apôtre Philippe à Nathanaël  "Entre et vois".

 

 

Cette église se trouve dans le quartier Amager. Elle date d'Octobre 1907 et la salle paroissiale de 1928.

 
Amager est une île danoise de l'Øresund reliée au Seeland par plusieurs ponts.
La ville de Copenhague empiète sur cette île et  y reliée depuis une dizaine d'années par le métro.
L'aéroport de Copenhague se trouve au Sud-Est, le fameux pont de l'Øresund qui relie Copenhague à Malmö part d'Amager.
La côte orientale d'Amager possède plusieurs plages, dont une sur une île artificielle.
 
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L'église luthérienne du Danemark

Publié le 28/01/2014 à 12:48 par princesdanoisacopenhague

  

Voici des images de l'église luthérienne AALHOLM de Copenhague.
C'est l'église la plus épurée de tout le Danemark. Elle fut bâtie en 1939 grâce à la collecte des habitants du quartier. Son nom vient de l'auberge qui existait  à côté.
La vie de cette église est riche en activités. Elle a également ouvert un café (sans alcool) pour que les solitaires puissent s'y retrouver.
Son prêtre luthérien y exerce depuis 31 ans.
 
 
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Photos © Agnès Colbert
 
 
 
 
 
 
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Photos © Agnès Colbert
 
 
 
 
 
 
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Photos © Agnès Colbert
 
 
 
 
 
 
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Le protestantisme luthérien est devenu religion d'État en 1536 (le Danemark était catholique depuis les années 900).

Avec l'avènement de la monarchie constitutionnelle en 1849, l'Église luthérienne a cessé d'être Église d'État pour devenir Église nationale, le Parlement et le roi constituant ses autorités suprêmes pour son organisation. 

En arrivant au pouvoir, le parti social-démocrate n'a pas réalisé la séparation de l'Église luthérienne et de l'État, qu'il avait inscrite à son programme. Malgré la baisse de la pratique religieuse, l'Église nationale continue à jouer un rôle social important : elle rassemble 90 % de la population et constitue un fort élément d'identité nationale. De plus, elle assume certaines missions de service public, comme l'état civil, et de nombreuses associations, intimement liées à l'Église nationale, sont considérées comme parties intégrantes de l'État providence grâce à leurs nombreux établissements socio-éducatifs (crèches, écoles maternelles, foyers pour handicapés...).

 

L'Église luthérienne

Officiellement, le roi est le chef de l'Église luthérienne. En pratique, son pouvoir est assuré par le ministre des Affaires ecclésiastiques. 

L'Église nationale est considérée, au même titre que le système éducatif par exemple, comme une autorité administrative dépourvue de la personnalité morale et placée sous l'autorité du ministre des Affaires ecclésiastiques. Les ministres du culte ont le statut de fonctionnaires. 

 

De plus, toutes les matières ecclésiastiques relevant de la loi sont traitées par le Folketing, tandis que la Cour suprême exerce le pouvoir judiciaire. 

À titre d'exemple, les conseils paroissiaux, organes élus pour quatre ans, composés de six à quinze fidèles, et chargés des tâches d'administration et de gestion de la paroisse, ainsi que de la sélection des pasteurs, sont régis par la loi. De même, les conditions, de diplôme notamment, nécessaires pour remplir les différentes fonctions au sein de l'Église nationale, qu'il s'agisse ou non de fonctions pastorales, sont déterminées par la loi.
 
 

Les autres communautés religieuses

Elles sont constituées en associations de droit privé. Une vingtaine d'entre elles (l'Église catholique, l'Église apostolique danoise, l'Église pentecôtiste, l'Église russe orthodoxe, les communautés juives, l'Armée du Salut, l'Église méthodiste, l'Église adventiste du septième jour...) ont été reconnues par décision du ministre des Affaires ecclésiastiques, ce qui leur permet de célébrer des mariages civilement valables, d'enregistrer naissances et décès, et de délivrer tous les actes d'état civil.
En revanche, la reconnaissance ne leur donne pas le droit de bénéficier de financements publics pour l'exercice du culte. Cette procédure de reconnaissance a été supprimée en 1970. 
Désormais, la conclusion de mariages religieux ayant des effets civils nécessite une autorisation ministérielle, mais cette autorisation ne s'étend pas aux autres actes de l'état civil. Par conséquent, dans la mesure où leurs parents n'appartiennent ni à l'Église nationale ni à l'une des religions reconnues, les enfants doivent être déclarés au siège de la paroisse de l'Église nationale.
 
 

Le financement des dépenses des communautés religieuses

a) L'Église nationale


Les dépenses d'entretien des bâtiments et des cimetières, ainsi que les rémunérations des personnels autres que les ministres du culte (organistes, sacristains, fossoyeurs...), sont assurées au niveau local par les conseils paroissiaux. 

Les rémunérations des ministres du culte sont payées, à hauteur de 60 %, par le « fonds commun », qui couvre les dépenses communes à toutes les paroisses, mais qui ne peuvent pas être financées par la subvention de l'État. 

Celle-ci permet en effet de payer les rémunérations des évêques et des fonctionnaires du ministère des Affaires ecclésiastiques, l'ensemble des pensions de retraite, ainsi que la partie des rémunérations des ministres du culte qui n'est pas financée par le « fonds commun ». Les recettes sont constituées pour l'essentiel de l'impôt cultuel (78,8 %) et de la subvention de l'État (12 %), les autres ressources proviennent surtout des biens immobiliers et des concessions dans les cimetières 

L'impôt cultuel 

Dû par tous les citoyens baptisés dans la religion nationale et qui n'ont pas rempli une demande pour en être exemptés, l'impôt cultuel est collecté par les communes, qui en fixent le taux. Il varie entre 0,39 % et 1,5 % du revenu imposable. Les communes le reversent aux paroisses, lesquelles en reversent à leur tour environ 20 % au « fonds commun ». Bien que les pratiquants 2réguliers représentent moins de 5 % de la population, environ 90 % des Danois paient l'impôt cultuel (ou impôt eccléssiastique).

L'Église nationale reçoit également des subventions indirectes, puisque l'État finance la formation dans les facultés de théologie, qui sont intégrées à l'Université. En outre, les écoles primaires et secondaires privées se voient accorder une subvention qui couvre les dépenses de fonctionnement correspondant à chaque élève.

 

b) Les autres communautés religieuses

Elles ne reçoivent aucun financement direct. Cependant, dans la mesure où elles ont créé des établissements sociaux, elles peuvent recevoir des subventions. Elles peuvent aussi obtenir des aides pour l'entretien de leurs immeubles qui présentent un intérêt historique.
 
 
Le Parlement danois a adopté en 2012 une loi permettant aux couples homosexuels de se marier à l’Eglise luthérienne d’Etat. Cependant les prêtres luthériens ne sont pas obligés de le faire après d'âpres négociations avec les politiques. Ils sont donc autorisés à marier un couple homosexuel, mais pas obligés.
 
Le Danemark a été le premier pays au monde à permettre aux couples homosexuels une union civile à partir de 1989.
 
(Sources : extraits de textes pris sur senat.fr, wikipedia)
 
 
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Île de Bornholm: l'église ronde d'østerlars

Publié le 19/01/2014 à 10:03 par princesdanoisacopenhague

 

 

born20.jpgPhotos © Agnès Colbert

 

 

 

østerlars est la plus ancienne, la plus grande et la plus visitée des églises rondes de l'île.
Ces églises circulaires sont des édifices blanchis à la chaux.
Ces quatre églises sont l'attraction majeure de l'île de Bornholm.
 
 
 
 

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Île de Bornholm: l'église ronde de Nylars

Publié le 19/01/2014 à 09:33 par princesdanoisacopenhague

 

 

 

born10.jpgPhotos © Agnès Colbert

 

 

 

  • L'île de Borholm possède 22 églises, dont 4 églises rondes qui datent du 12ème et début du 13ème siècle (sur les 7 en tout au Danemark).
    Au départ, elles servaient à la fois de lieu de culte et de lieu de défense contre les ennemis arrivant par la mer. Le toit a été rajouté plus tard.
    Voici l'église de Nylars, c'est la mieux préservée des 4.
    Les peintures murales du pilier central racontent la création (Adam et Eve).
    Le clocher est à l'extérieur, il s'agit de la la petite tour à gauche sur les photos.

 

 

 

 

 

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L'île danoise de Bornholm, la perle de la Baltique

Publié le 18/01/2014 à 15:22 par princesdanoisacopenhague

 

 

 

born1.jpgPhotos © Agnès Colbert

 

 

 

 

Bornholm est une île danoise située dans la mer Baltique à 36 km au sud-est de la province suédoise de Scanie et à 150 km à l'est des premières côtes danoises.
D'une superficie de 588 km2 elle est peuplée par environ 40 000 habitants.
Son histoire est mouvementée, l'île a été l'objet d'une longue rivalité entre la couronne danoise et l'archevêché de Lund (Suède).
Elle a également été occupée par les allemands entre 1940 et 1945 et libérée par le débarquement soviétique.
 
Qualifiée de "Perle de la Baltique" selon les uns ou de "Corse du Nord" pour les autres, l'île est préservée du tourisme de masse et des constructions. 
Elle possède des plages presque "sauvages", immenses de sable blanc et fin. La grand plage du sud Dueodde est celle dont le sable était si fin qu'il était utilisé pour les sabliers.
 
Bornholm vaut aussi le détour pour ses quatre églises circulaires sur les sept que compte le Danemark. 
Ce sont quatre églises rondes médiévales qui furent utilisées à la fois comme forteresses et comme lieux de culte (prochain article).

 

 

 

 

 

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